Chère lectrice ou cher lecteur,
Pour essayer de vous éclairer pour faciliter la compréhension de mon article précédent, « Comment agir pour se prémunir du Coronavirus », il me semble important de résumer les chapitres 4, 5 et 6 (jusqu’au verset 5) du livre premier de Samuel, dans la Bible, et de les interpréter en témoignant.
Les chapitres 4, 5 et 6 du livre premier de Samuel racontent l’histoire de la guerre entre Philistins et Israélites, le déplacement de l’arche de Yahvé, le Dieu d’Israël, d’abord par des Israélites, dans l’espoir d’être sauvés de l’emprise de leurs ennemis (c.f. (S) chapitre 4, verset 3), puis par des Philistins, qui installèrent cette arche dans le temple de Dagôn, à côté de la représentation de leur dieu, sous forme de statue (c.f. chapitre 5, verset 2). Yahvé envoya, alors, des tumeurs sur de nombreux Philistins, en punition du déplacement de l’arche. Pour arrêter l’hécatombe des Philistins, qui mourraient en masse, des survivants demandèrent conseils aux prêtres et aux devins, qui leur dirent qu’en plus de renvoyer l’arche de Yahvé, ils devaient lui payer une réparation, faire des images de leurs tumeurs et rendre gloire au Dieu d’Israël (c.f. chapitre 6, versets 3 à 5), pour guérir.
C’est le samedi 14 mars 2020 que j’ai commencé à voir le lien possible entre les maladies mortelles dont étaient victimes de nombreux Philistins dans cette histoire du livre premier de Samuel et l’épidémie du Coronavirus.
Mais c’est seulement juste après avoir écrit mon précédent article dans ce blog, le 21 mars dernier, qu’en fait, je suis parvenue à interpréter plus personnellement cette lecture biblique. En effet, m’est revenu à la mémoire qu’il y a des années de cela, dans ma période « rebelle » d’adulescente, j’avais déplacé deux représentations religieuses qui se trouvaient dans ma chambre d’enfant: une sculpture d’un Christ en croix, c’est-à-dire un crucifix et une sculpture de Marie, tenant l’enfant Jésus dans ses bras. J’avais mis ces deux objets à la poubelle. Heureusement, mon père a récupéré le crucifix, qu’il a bien voulu me donner, à ma demande récente. Je me suis confessée, juste avant le confinement, auprès d’un prêtre qui m’a donné le sacrement de réconciliation et, quelques jours plus tard, j’ai demandé pardon au Seigneur d’avoir jeté ces objets, à l’époque.
Mais la représentation de Marie avec l’enfant Jésus, en bois, impossible de la retrouver, j’en suis bien désolée !
Donc, en fait, cette lecture biblique des chapitres 4 à 6 du livre premier de Samuel, elle est, pour moi, un appel à la reconnaissance de mes erreurs et me donne quelques indications pour essayer de les réparer, sachant que je compte aussi me confesser régulièrement, vu que j’ai une fâcheuse tendance à tomber, trop souvent, dans l’orgueil, ne serait-ce qu’en me vexant.
J’espère que cet article vous aura éclairé et je vous remercie d’avoir bien voulu le lire.
Avec tout mon soutien bienveillant,
Hélène
P.S.: J’ai bien conscience que toute sculpture et image religieuse est une représentation, qu’il n’est pas question d’idolâtrer. Elles me servent d’aide pour penser à prier et me concentrer dans ma prière. Et, dans les églises que je découvre, les très belles représentations religieuses m’éveillent au beau, m’émerveillent et me donnent l’envie de remercier l’Esprit Saint qui m’a conduit dans cette église.
Une réflexion sur “Comment agir pour se prémunir du Coronavirus (suite)?”